"Personne ne m’aime ou me comprend."

 

• Croyance : J’ai l’impression que mes besoins d’affection de base ne seront jamais vraiment comblés par l’autre. J’ai un sentiment de vide intérieur et de solitude. Je ressens toujours un manque, peu importe les marques d'affection qu'on me témoigne. 

• Comportement : J’évite d’exprimer clairement mes besoins d’amour et de réconfort. J’entretiens des relations avec des personnes froides qui n’expriment pas leur affection à mon égard.

"Je t’en supplie, ne me quitte pas."

 

• Croyance : J’ai la croyance profonde que les autres ne sont pas fiables, qu’ils peuvent m’abandonner, me quitter, me remplacer ou disparaître soudainement. J’ai toujours peur de perdre les personnes importantes dans ma vie.

• Comportement : J’ai constamment besoin de me rassurer. Je recherche inconsciemment des signes annonçant l’abandon. Je pousse l’autre à me rejeter, ou je le rejette moi-même avant pour me prémunir de cette souffrance. Je reste dans des relations superficielles.

"Je ne peux pas faire confiance."

 

• Croyance : Je m’attends à qu’on me mente, qu’on me maltraite, qu’on triche et qu’on profite de moi. J'ai l'impression que les autres ont toujours des intentions malveillantes, qui peuvent être déguisées sous des airs de bienveillance.

• Comportement : Je n'accorde pas ma confiance et je reste sur mes gardes même quand on me traite bien. Je recherche constamment des preuves de mauvaises intentions à mon égard, pour me protéger d’un abus à venir. Je m’attends à être maltraité et j’accepte des relations toxiques.

"Je suis toujours à part."

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• Croyance : J’ai l’impression de n’être nulle part à ma place. J’ai un profond sentiment de solitude et d’isolement parce que je me vois comme fondamentalement différent des autres. 

• Comportement : Dans les relations, je me focalise sur les différences et je minimise les points communs. J'ai tendance à m'isoler et à éviter les situations sociales, notamment les groupes, pour ne pas être confronté à ces différences, mais cela ne fait que renforcer mon sentiment d’être à part. 

"Je ne suis pas assez bien."

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• Croyance : Je considère que personne ne peut m’aimer réellement pour ce que je suis vraiment. J’ai constamment un sentiment d’infériorité, d’imposture, de ne pas vraiment avoir de valeur. Je manque de confiance en moi et je ressens souvent de la honte. 

• Comportement : Je m’efforce d’être parfait pour avoir un sentiment de valeur. Je fuis les relations trop intimes dans lesquelles les autres pourraient voir mes "failles". J’évite les critiques ou au contraire, je choisis des personnes qui me dévalorisent.

"Ma vie est un échec."

 

• Croyance : J’ai la croyance profonde que je vais échouer dans tout ce que je fais, y compris les choses anodines du quotidien. Je considère que je ne peux pas réussir aussi bien que les autres (études, carrière, etc.). Je me juge comme étant incapable, stupide, sans talent ou inférieur aux autres.

• Comportement : Je me montre très sensible à toute expérience d’échec, qu’elle soit réelle ou imaginaire. J’anticipe l’échec et je crée toutes les conditions pour échouer : je m’auto-sabote en procrastinant, en évitant la tâche ou bien, je n’entreprends rien qui me semble au-dessus de mon niveau de compétence.

« Je ne peux pas me débrouiller seul. »

 

• Croyance : J’ai l’impression générale de ne pas être capable de gérer ma vie sans l’assistance d’autrui. Je ne peux pas me fier à mes compétences ou mon propre jugement pour faire face aux responsabilités inhérentes à la vie d’adulte.

• Comportement : Je dépends des autres pour accomplir les tâches quotidiennes : gérer mon argent, résoudre des problèmes, faire preuve de bon sens. J’évite de prendre des décisions sans la validation d’autrui. Je me sens facilement dépassé par les événements, c’est pourquoi je me fixe des objectifs personnels bas.

"Le danger est imminent."

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• Croyance : J'estime être vulnérable et fragile. Je vis dans des craintes permanentes concernent ma santé physique (peur d’avoir une maladie grave) ou psychique (peur de devenir fou), l’indigence (peur de manquer d’argent, de se retrouver dans la rue) ou la peur excessive qu’une catastrophe ne survienne (accident, crimes, catastrophe naturelle).

• Comportement : Je reste dans un état de vigilance envers tous les dangers potentiels. Je sur-évalue les risques et je sous-estime mes capacités à gérer les situations. J’évite ou j’essaye de « contrôler » un maximum mon exposition au danger en prenant des précautions exagérées, pour moi-même comme pour mon entourage. 

« Je ne suis rien sans l’autre. » 

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• Croyance : J'ai la croyance de ne pas pouvoir vivre, ni même exister sans l’autre. Je ne sais pas très bien ce que je veux personnellement, ni qui je suis vraiment, indépendamment d’autrui. Je me sens vide, sans but, sans identité propre.

• Comportement : J’ai un attachement émotionnel excessif à une ou plusieurs personnes. Je ne recherche pas d’autonomie dans mon quotidien ni dans mes projets de vie, qui dépendent de l’autre. La relation fusionnelle devient parfois lourde et étouffante, mais je ne sais pas comment exister autrement.

« Je fais toujours ce que les autres veulent. »

 

• Croyance : J’ai le sentiment que je dois me soumettre aux demandes et aux préférences des autres pour me prémunir de conséquences négatives, comme la déception, la colère, la critique ou l’abandon.

• Comportement : Je fais preuve d’une docilité excessive, je m’adapte aux autres et je m’empresse de leur faire plaisir. Je réprime mes propres besoins, mes opinions et mes émotions, surtout la colère et le ressentiment qui peuvent s'accumuler au long terme. J’ai du mal à m’affirmer et à poser clairement mes limites. 

« Les besoins des autres sont plus importants. »

 

• Croyance : Je me sens démesurément responsable du bonheur des autres, même quand je n’ai aucun pouvoir sur la situation. Je crains d’être égoïste et/ou de causer de la peine aux autres si je ne réponds pas à leurs besoins. 

• Comportement : Je satisfais constamment les attentes, les besoins et les demandes des autres, par sens du devoir et pour éviter de me sentir coupable. Je pousse les vertus de l’empathie et de l’altruisme à l’extrême. Je me néglige au profit du bien-être des autres, et je ressens à la longue de l’amertume, qui me pousse parfois à éviter les relations.

« Je dois contrôler mes émotions. »

 

• Croyance : J’ai la croyance profonde que mes émotions sont des entités à proscrire, ou à cacher, au risque de perdre le contrôle de la situation et/ou de m’attirer la désapprobation d’autrui. Je ressens beaucoup de honte à partager mes vulnérabilités.

• Comportement : J’exerce un contrôle excessif sur mes émotions et mes impulsions, mêmes positives. Je m’interdis d’exprimer mes ressentis, au point où cela devient même difficile de les identifier. J’ai tendance à me montrer rigide, distant ou froid ; je redoute la spontanéité chez moi et chez les autres.

« Je dois toujours en faire plus. »

 

• Croyance : Je considère que je n’ai pas le droit à l’erreur, ou même à l’approximation. Je dois m’efforcer de tout faire parfaitement, pour me prémunir de la désapprobation des autres et ne pas ressentir de honte.

• Comportement : Je suis extrêmement exigeant et critique envers moi-même. Je m’inflige une pression constante pour être efficace et productif, ce qui laisse très peu de place au plaisir dans ma vie. Je me montre perfectionniste et rarement satisfait de mon travail, car la moindre faille est vécue comme très grave.

​« Tout m’est dû. »

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• Croyance : J'estime avoir fondamentalement plus de valeur qu'autrui. En conséquence, je m’attends à obtenir des privilèges particuliers. J’ai le sentiment que les autres n’en font jamais assez.

• Comportement : J’ai des attentes très élevées concernant ce que la vie, ce que les autres et ce que la société me doivent. Je revendique des droits spéciaux dans différentes situations administratives, professionnelles et sociales. Il m’est parfois difficile de prendre en compte la notion de réciprocité.

« Je ne peux pas supporter la frustration. »

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• Croyance : Je pense ne pas avoir suffisamment d’auto-contrôle et de tolérance à l'inconfort pour atteindre des objectifs qui nécessiteraient une part de contrainte. Je ne suis pas capable, ou je n’ai pas envie de réguler mes émotions et mes impulsions.

• Comportement : J’évite toute situation pénible, qui comporte une part de responsabilité, d'effort ou d'engagement. Je sacrifie mes objectifs à long terme pour des envies à court terme. Je vis dans l’instant, sans regard pour les conséquences. J’ai un manque général de discipline personnelle. 

« Je dois plaire aux autres en toutes circonstances. » 

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Croyance : Mon estime de moi dépend de l’approbation, l’admiration et la reconnaissance des autres. J'ai l'impression que ma valeur personnelle est définie par les réactions d’autrui, plutôt que par ma propre évaluation.

Comportement : J’oriente mes choix de vie en fonction de ce qui me semble valorisé par la société, plutôt que par rapport à mes véritables besoins et mes valeurs. Je réagis vivement à tout signe de rejet, même mineur.

« Il ne m’arrive que du négatif. »

 

• Croyance : J’ai la croyance profonde que la vie ne m’apportera que des tourments et des tracas, ce qui m’amène à être constamment anxieux et pessimiste. 

• Comportement : Je mets l’accent sur les aspects négatifs de la vie (les souffrances, les deuils, les déceptions, les pertes, les conflits, les erreurs et les trahisons) en minimisant les aspects positifs. Je m’attends à ce que les situations tournent mal et je guette en permanence la survenue de malheurs.

« Je mérite d’être puni. » 

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• Croyance : Je considère que les fautes sont impardonnables et qu'elles doivent toujours être punies. Quand quelque chose se passe mal, quelqu’un est forcément responsable (moi-même ou quelqu’un d’autre) et doit payer.

• Comportement : Je m’efforce à tout prix de ne pas commettre d’erreurs. J’ai tendance à être exigeant et intolérant avec moi-même et les autres. J’ai du mal à pardonner et/ou à prendre en compte des circonstances atténuantes.